Que ce soit pour gagner des revenus complémentaires, épargner pour un futur projet ou s’assurer une retraite confortable, de nombreuses personnes font le choix de l’investissement patrimonial.
Déterminer son budget
L’investissement dans l’immobilier d’entreprise coûte généralement assez cher et peut aller jusqu’à plusieurs millions. Il comprend les bureaux, locaux, commerces, entrepôts et usines.
Si certains peuvent investir seuls dans un lot d’appartements à Toulouse par exemple, destinés à un usage professionnel, il existe aussi des solutions pour les budgets moins élevés. La première est de faire partie d’une SCI (Société Civile Immobilière) pour investir à plusieurs dans un même bien.
Moins onéreuse encore, la seconde option consiste à rejoindre une SCPI (société civile de placement immobilier), qui permet uniquement d’acheter des parts d’un patrimoine immobilier professionnel. Ainsi, l’investisseur obtient un rendement net sans se soucier d’aucune démarche. Avec le projet de loi finances 2018, il est possible que ces parts deviennent imposables.
Un investissement fiable
Une fois l’argent injecté, l’immobilier de bureaux est un investissement fructueux. D’une part, le rendement est très attractif (dès 2-3 %), comparé au reste des placements financiers actuels. Il garantit de bons revenus complémentaires. Et d’autre part, l’immobilier professionnel ne devrait d’ailleurs pas être taxé avec les nouvelles lois financières de 2018 (toujours sous certaines conditions).
Par ailleurs, l’immobilier d’entreprise, à Paris notamment, connaît un faible taux de vacance dans les régions dynamiques (Île-de-France, PACA, Auvergne-Rhône-Alpes). Autrement, dans le reste de la France, la vacance éventuelle est généralement un risque à prendre.
Enfin, celui qui investit dans l’immobilier d’entreprise sera délesté de bon nombre de problématiques liées à la gestion locative de particuliers. Par exemple, à l’inverse d’une personne qui aura investi dans un lot d’appartements résidentiels à la Rochelle, il n’aura pas à se soucier de loyers impayés, d’examens de dossiers ou du choix des locataires. Quoique les coûts des travaux soient évidemment plus élevés, ceux de gestion pour l’immobilier d’entreprise sont réduits et le système de bail plus souple.