Le béton de ciment, ou « béton », est un mélange de ciment, d’eau, de granulats et d’adjuvants. Matériau incontournable dans la construction des bâtiments et des ouvrages d’art, il existe sous plusieurs formes. Le point sur les différents types de béton.
Le béton armé, plus connu des différents types de béton
Parmi les différents types de béton, le béton armé et le résultat de l’association entre béton et armature en acier. Il permet de combiner la résistance à la compression du béton et la résistance à la traction de l’acier. On l’utilise pour construire des fondations, des poutres, des poteaux, des dallages, des murs de soutènement ou encore, des coques (surfaces non planes). Pour scier ou percer ce béton, il est nécessaire de faire appel à une entreprise de sciage de béton en Isère par exemple, ou dans un autre département selon votre situation géographique. Cette société doit posséder des outils spécifiques de découpe du béton.
Le béton fibré
Le béton fibré utilise le même principe que le béton armé, mais, au lieu d’incorporer un ferraillage, on utilise des fibres métalliques ou synthétiques. Les fibres sont réparties de manière homogène dans la masse du béton, ce qui confère à celui-ci une résistance accrue à la traction et à la flexion. Le béton fibré est utilisé pour réaliser des bardages industriels, des panneaux d’habillage ou décoratifs.
Le béton précontraint
Le béton précontraint figure également parmi les différents types de béton qui existent. Il a été inventé par Eugène Freyssinet en 1928. Il s’agit d’une technique qui consiste à soumettre le béton à la compression au moment de sa fabrication. On met en tension les armatures avant la prise du béton (pré-tension) ou après (post-tension). Le béton précontraint est très résistant, mais sa mise en œuvre est complexe. On l’utilise principalement pour la construction d’ouvrages d’art soumis à de fortes contraintes comme les ponts.
Le béton projeté
Le béton projeté est propulsé grâce à une lance sur une surface. La vitesse de projection comprime le béton au moment de l’impact sur la surface, ce qui l’empêche de couler. On utilise souvent cette technique pour réparer des ouvrages en béton. On distingue deux procédés :
- la voie sèche : ciment et granulats sont transportés jusqu’à la lance tandis que l’eau arrive séparément pour humidifier le mélange avant la projection ;
- la voie humide : le ciment, les granulats et l’eau sont malaxés avant d’être transportés jusqu’à la lance.
Le béton auto-plaçant
Dit aussi « auto-compactant » ou « auto-nivelant », le béton auto-plaçant présente une grande fluidité grâce à des adjuvants superplastifiants. Il a révolutionné les techniques du bâtiment grâce à un remplissage plus facile des coffrages : il ne nécessite pas de système de vibration pour sa mise en place. De plus, il est solide et offre une surface bien régulière, ce qui évite parfois d’avoir recours au rabotage du béton. Son seul inconvénient réside dans un temps de séchage plus long.
Le béton hautes performances (BHP)
Les BHP se caractérisent par une résistance accrue à la compression/traction et à une grande durabilité. Ils sont particulièrement denses grâce à une teneur limitée en eau et leur mise en œuvre est facilitée par l’adjonction de superplastifiants.