Si 2016 était déjà une année record pour l’immobilier, 2017 risque de suivre ses traces. En effet, les acquéreurs vont rester motivés par des taux d’intérêts avantageux, même si la tendance est à la hausse. Le premier semestre 2017 semble prometteur.
Des taux d’intérêts toujours intéressants
Ce premier semestre 2017, les taux d’intérêts restent très bas (c’est-à-dire en dessous des 2%). La crainte d’une remontée de ces taux historiquement bas incite les acheteurs hésitants à sauter le pas. 2017 marquera une légère hausse de ces taux, ce qui pourrait provoquer un pic d’achat pour ne pas laisser disparaitre une opportunité intéressante.
Même si le prix des logements est à la hausse en ce début d’année 2017, cette remontée est bien trop modeste pour que les ménages sur le point d’acheter modifient leurs anticipations.
Les agences immobilières recrutent
Face à ces records de 2016, les agences immobilières recrutent à tout de bras. La crise de 2008 semble oubliée. Tous les métiers de l’immobilier sont concernés par cette activité en hausse comme la transaction, la location, les activités de syndic immobilier à Lyon et ailleurs, l’immobilier d’entreprise…
Les agences recrutent également de nombreux collaborateurs bilingues spécialisés dans la vente de biens d’exception.
La méconnaissance du prêt à taux 0
Le PTZ, ce financement sans intérêts à payer, a connu un véritable engouement en 2016 et devrait continuer sur sa lancée en 2017. 22 500 PTZ ont été accordés en 2016 contre 3200 en 2015. Ce prêt est accordé à condition que des travaux de rénovation soient réalisés dans le logement. Le prix des travaux doit représenter 25% du coût total de l’acquisition. Si les ménages n’ont pas encore beaucoup connaissance de ce PTZ et se limitent à demander des crédits classiques, il pourrait encore se démocratiser en 2017. De nombreux primo-accédant pourraient alors en bénéficier.
Un apport personnel plus bas
La loi des 10% du prix total du logement en apport personnel ne semble plus du tout être la norme depuis quelques années. Les acquéreurs bénéficient en effet de politiques commerciales beaucoup plus souples de la part des banques. Ces dernières se montrent beaucoup moins exigeantes quant au niveau de cet apport personnel et cette tendance devrait continuer en 2017.
Quelle évolution ?
2017 se présente donc bien pour le marché immobilier français malgré quelques incertitudes liées à la période électorale. En effet, le programme des candidats est particulièrement incomplet sur la question de l’immobilier. Malgré cela, les professionnels de l’immobilier prévoient un volume annuel de transactions équivalents à celui de l’année dernière, soit environ 850 000.